L’Education populaire… mise à mort ?
Il y aurait beaucoup à dire sur ce que l’on nomme dans notre pays « l’éducation populaire ». Vaste secteur d’activité regroupant diverses associations nées dans les combats laïcs du début du XXè siècle, dans l’esprit de 1936, puis nourries de la Résistance et participantes au développement de très nombreuses actions éducatives, culturelles, sociales… Parmi les plus importantes associations dites Complémentaires de l’Enseignement Public : les Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active, les Eclaireuses et Eclaireurs de France, les Fédération des Œuvres Educatives et de Vacances de l’Education Nationale, la Jeunesse au Plein Air, les Francas, La Ligue de l’enseignement, l’Office Central de Coopération à l’Ecole, la Fédération Générale des Pupilles de l’Enseignement Public…
Ces associations vivent, pour une grande part, de postes d’enseignants détachés ou mis à disposition par le ministère de l’éducation nationale et/ou de subventions du même ministère pour financer ces postes. Des conventions, souvent triennales, sont signées avec l’Etat sur des objectifs. Or, si mes informations sont bonnes, elles viennent d’apprendre que 25% de ces subventions seraient supprimées sur le budget 2008 en cours, et que 70% le seraient à la rentrée scolaire 2009. On croit rêver !
Qu’il soit souhaitable d’adapter ou de rafraîchir certaines actions, certains fonctionnements, sans aucune doute ! Mais de là à mettre à mort – cela y ressemble fort – tout ce mouvement, semble inouï. N’y aurait-il plus aucun besoin d’activités sportives, éducatives, sociales, culturelles… Tous ces mouvements, qui furent souvent en pointe de combats essentiels pour l’école, l’éducation active, seraient-ils définitivement obsolètes ? Doit-on laisser au « marché », désormais, tout ce champ de travail ?
Et le plus étonnant, c’est le peu de débat qui entoure cette initiative. Au fond, qui défendra aujourd’hui l’éducation populaire, tellement décriée depuis des années ?
Voir ici la réponse de Darcos à la députée Laurence Dumont : en cliquant sur ce lien , puis sur accès vidéo, le mardi 4 novembre et en positionnant le curseur à 46 minutes
Ces associations vivent, pour une grande part, de postes d’enseignants détachés ou mis à disposition par le ministère de l’éducation nationale et/ou de subventions du même ministère pour financer ces postes. Des conventions, souvent triennales, sont signées avec l’Etat sur des objectifs. Or, si mes informations sont bonnes, elles viennent d’apprendre que 25% de ces subventions seraient supprimées sur le budget 2008 en cours, et que 70% le seraient à la rentrée scolaire 2009. On croit rêver !
Qu’il soit souhaitable d’adapter ou de rafraîchir certaines actions, certains fonctionnements, sans aucune doute ! Mais de là à mettre à mort – cela y ressemble fort – tout ce mouvement, semble inouï. N’y aurait-il plus aucun besoin d’activités sportives, éducatives, sociales, culturelles… Tous ces mouvements, qui furent souvent en pointe de combats essentiels pour l’école, l’éducation active, seraient-ils définitivement obsolètes ? Doit-on laisser au « marché », désormais, tout ce champ de travail ?
Et le plus étonnant, c’est le peu de débat qui entoure cette initiative. Au fond, qui défendra aujourd’hui l’éducation populaire, tellement décriée depuis des années ?
Voir ici la réponse de Darcos à la députée Laurence Dumont : en cliquant sur ce lien , puis sur accès vidéo, le mardi 4 novembre et en positionnant le curseur à 46 minutes