DE BLOG A BLOG
Décidément, la blogosphère est un outil formidable... Miroir du monde et de soi-même.
Voilà que mon ami EP2C m'informe aujourd'hui avoir trouvé un blog qui parle... de moi !
Aussitôt j'y cours, question de savoir non seulement ce qui se dit de mapomme mais encore s'il s'agit d'éloges ou de peaux de bananes ! Vite rassuré : c'est plutôt sympathique. Il s'agit d'un auditeur d'une conférence faite par votre serviteur en novembre dernier à Bourges, lors d'un forum organisé sur l'éducation artistique. Génial de trouver ainsi un "retour" inattendu.
Du coup, envie de répondre à l'intéressé.
D'abord le remercier de sa présence, de son attention et de ses réflexions. Ensuite pousser un peu la polémique sur les imprécisions :
- non, je n'ai jamais fait partie des "institutions périphériques du ministère de la culture", simplement animé et dirigé une association militante sur le théâtre et l'éducation pendant une douzaine d'années...
- oui, je confirme mon accord sur le fait que " Le problème n’est donc pas comment faire rentrer la culture et l’art à l’école mais comment changer l’école et la manière d’enseigner pour que le problème de l’introduction de la culture n’existe plus ! "
- non "Le seul problème (n'est pas seulement) de changer l’école, le reste n’étant que du vent", mais plutôt, en quoi et comment l'éducation artistique et culturelle (et tout ceux qui se battent pour son développement), peut être un levier pour ce changement radical espéré.
- enfin, je récuse vivement l'argument qui prétend que " Le plus stupéfiant, c’est que ces personnages, transformés en robots de leur fonction, à aucun moment ne pensent qu’eux aussi ont des enfants, qu’eux aussi sont des parents. Ils se mettent au-dessus de ce qui n’est plus alors qu’une « populace »... Si les masques institutionnels empèchent, à l'évidence, un rapport simple et direct à la réalité de l'enfance et de l'éducation, je persite à croire que les personnes sont vulnérables et qu'un langage de vérité peut les faire évoluer. De plus, caché derrière ces quelques masques institutionnels se trouvent souvent, sur le sujet qui nous occupe, des militants sincères de la chose culturelle...
Le simplisme mène souvent à la démagogie. Gare !
Ah, j'oubliais...
Bien entendu, le lecteur ne comprendra rien à ce billet s'il ne se réfère au texte original. C'est ici.
Voilà que mon ami EP2C m'informe aujourd'hui avoir trouvé un blog qui parle... de moi !
Aussitôt j'y cours, question de savoir non seulement ce qui se dit de mapomme mais encore s'il s'agit d'éloges ou de peaux de bananes ! Vite rassuré : c'est plutôt sympathique. Il s'agit d'un auditeur d'une conférence faite par votre serviteur en novembre dernier à Bourges, lors d'un forum organisé sur l'éducation artistique. Génial de trouver ainsi un "retour" inattendu.
Du coup, envie de répondre à l'intéressé.
D'abord le remercier de sa présence, de son attention et de ses réflexions. Ensuite pousser un peu la polémique sur les imprécisions :
- non, je n'ai jamais fait partie des "institutions périphériques du ministère de la culture", simplement animé et dirigé une association militante sur le théâtre et l'éducation pendant une douzaine d'années...
- oui, je confirme mon accord sur le fait que " Le problème n’est donc pas comment faire rentrer la culture et l’art à l’école mais comment changer l’école et la manière d’enseigner pour que le problème de l’introduction de la culture n’existe plus ! "
- non "Le seul problème (n'est pas seulement) de changer l’école, le reste n’étant que du vent", mais plutôt, en quoi et comment l'éducation artistique et culturelle (et tout ceux qui se battent pour son développement), peut être un levier pour ce changement radical espéré.
- enfin, je récuse vivement l'argument qui prétend que " Le plus stupéfiant, c’est que ces personnages, transformés en robots de leur fonction, à aucun moment ne pensent qu’eux aussi ont des enfants, qu’eux aussi sont des parents. Ils se mettent au-dessus de ce qui n’est plus alors qu’une « populace »... Si les masques institutionnels empèchent, à l'évidence, un rapport simple et direct à la réalité de l'enfance et de l'éducation, je persite à croire que les personnes sont vulnérables et qu'un langage de vérité peut les faire évoluer. De plus, caché derrière ces quelques masques institutionnels se trouvent souvent, sur le sujet qui nous occupe, des militants sincères de la chose culturelle...
Le simplisme mène souvent à la démagogie. Gare !
Ah, j'oubliais...
Bien entendu, le lecteur ne comprendra rien à ce billet s'il ne se réfère au texte original. C'est ici.