L’Education populaire… mise à mort ?

Ces associations vivent, pour une grande part, de postes d’enseignants détachés ou mis à disposition par le ministère de l’éducation nationale et/ou de subventions du même ministère pour financer ces postes. Des conventions, souvent triennales, sont signées avec l’Etat sur des objectifs. Or, si mes informations sont bonnes, elles viennent d’apprendre que 25% de ces subventions seraient supprimées sur le budget 2008 en cours, et que 70% le seraient à la rentrée scolaire 2009. On croit rêver !
Qu’il soit souhaitable d’adapter ou de rafraîchir certaines actions, certains fonctionnements, sans aucune doute ! Mais de là à mettre à mort – cela y ressemble fort – tout ce mouvement, semble inouï. N’y aurait-il plus aucun besoin d’activités sportives, éducatives, sociales, culturelles… Tous ces mouvements, qui furent souvent en pointe de combats essentiels pour l’école, l’éducation active, seraient-ils définitivement obsolètes ? Doit-on laisser au « marché », désormais, tout ce champ de travail ?
Et le plus étonnant, c’est le peu de débat qui entoure cette initiative. Au fond, qui défendra aujourd’hui l’éducation populaire, tellement décriée depuis des années ?
Voir ici la réponse de Darcos à la députée Laurence Dumont : en cliquant sur ce lien , puis sur accès vidéo, le mardi 4 novembre et en positionnant le curseur à 46 minutes