Retour d'Avignon
Comme les agriculteurs vont au Salon de l'Agriculture, je vais au Festival d'Avignon chaqué été, depuis de nombreuses années. J'y suis souvent décu par des spectacles trop frais, difficiles, parfois insupportables, décu aussi sans doute par ma propre fatigue qui trahi ma disponibilité à recevoir, jamais décu par la ville, ses festivaliers, ses rencontres, ses débats, ses événements... Un petit signe au retour pour dire les deux moments émouvants consacrés aux disparitions récentes : hommage à André Benedetto, devant son théâtre de la Place des Carmes, et à Pina Bausch au pied des murs du Palais des Papes. Deux moments simples, qui nous rappellent que tout cela ne sont que des aventures humaines...
Parlant d'André Benedetto, un intervenant raconta l'histoire de cet homme qui continue à parler alors que plus personne ne l'écoute : "avant, je parlais pour changer le monde ; maintenant je parle pour que le monde ne me change pas !" dit-il ! Et pour Pina Bausch, on se souveindra longtemps de l'intervention de BOBO, acteur muet de Pipo del Bono rendant hommage à la chorégraphe disparue. Intraduisible, bien entendu ! Mais quelle émotion !
Enfin, deux mots pour signaler l'installation spectacle de Jean-Michel Bruyère, "Le Préau d'un seul" et ses journaux rédigés chaque jours à propos des camps d'internement. Sans doute l'une des aventures les plus fortes, sinon les plus médiatiques, de ce festival. On en trouve des traces ici.
Notamment cette image saisissante de notre nouveau ministre s'exprimant à propos de Mickael Jackson.
Ce sera ma dernière carte postale avant quelques vacances méritées.
On se rtetrouve en septembre.
Bel été à tous.
Parlant d'André Benedetto, un intervenant raconta l'histoire de cet homme qui continue à parler alors que plus personne ne l'écoute : "avant, je parlais pour changer le monde ; maintenant je parle pour que le monde ne me change pas !" dit-il ! Et pour Pina Bausch, on se souveindra longtemps de l'intervention de BOBO, acteur muet de Pipo del Bono rendant hommage à la chorégraphe disparue. Intraduisible, bien entendu ! Mais quelle émotion !
Enfin, deux mots pour signaler l'installation spectacle de Jean-Michel Bruyère, "Le Préau d'un seul" et ses journaux rédigés chaque jours à propos des camps d'internement. Sans doute l'une des aventures les plus fortes, sinon les plus médiatiques, de ce festival. On en trouve des traces ici.
Notamment cette image saisissante de notre nouveau ministre s'exprimant à propos de Mickael Jackson.
Ce sera ma dernière carte postale avant quelques vacances méritées.
On se rtetrouve en septembre.
Bel été à tous.