Un auteur à la hauteur
Paris. Porte de Versailles. Salon du livre. Quelques centaines d’exposants, quelques milliers d’ouvrages… Les éditions Lansman me demandent de participer aux « dédicaces » : passer une heure pour signer mon dernier ouvrage aux lecteurs qui le souhaitent. Que ne ferait-on pas pour satisfaire nos lecteurs, et nos éditeurs. J’entre par la porte spéciale réservée aux VIP. Comme car « dédicaceur » me voilà very important ! Je traverse le salon, passe devant Amelie Nothomb en grand chapeau noir, des barrières de sécurité l’entourent, une file de lecteurs attendent… Un peu plus loin, d’autres files devant Jean-François Kahn, devant les auteurs de bandes dessinées… Voilà, c’est ici : Wallonie Bruxelles, les éditeurs belges. Sur l’ardoise du jour, à 16 h, mon nom ! Une petite table. Je m’installe. Ça y est : je suis un auteur au Salon. Enfin, un auteur à la hauteur ! Allons-y ! Echauffement du poignet pour les signatures… Je les attends !
Une heure après, je les attends toujours ! Certes, mon ami Jean-Claude est passé par hasard avec ses petites filles. Il a déjà lu le livre, je le lui ai offert, il y a quelques jours. Mon ami Pierre est passé également, il savait que je traînais par là. Il est venu m’offrir son propre bouquin car le mien, il l’a déjà lu… Et puis… plus rien ! Personne! Pas une signature. Pas le moindre autographe. Pas besoin de barrières de sécurité… La solitude l’auteur au moment de la dédicace est absolue. Belle expérience de modestie, s’il le fallait !
Heureusement, pour marquer l’importance de ma présence, Sa Majesté la Princesse Léa de Belgique se trouvait à mes côtés, elle aussi chargée de dédicacer un ouvrage sur le Prince Alexandre de Belgique. Nous avons devisé quelques instants sur la situation politique belge. Elle n’a pas d’avis sur la question et d’ailleurs n’a pas le droit d’en avoir. Quelques photographes sont passés, pour elle. J’ai fait quelques efforts pour me glisser sur la photo. Question de marquer pour la postérité, ce moment inoubliable. La preuve :
Heureusement, Radio France m’avait invité à passer chez eux, dédicacer mes ouvrages, mais cette fois de manière sonore et à disposition de tous les internautes de la planète.
Deux minutes trente pour chaque bouquin.
Expérience amusante que vous pouvez retrouver ici :
« Jean-Gabriel Carasso : Art, culture et éducation au cœur d’une passion » entretien avec Emile Lansman.
« Nos enfants ont-ils droit à l’art et à la culture » Editions de l’attribut.
A vos souris !
Une heure après, je les attends toujours ! Certes, mon ami Jean-Claude est passé par hasard avec ses petites filles. Il a déjà lu le livre, je le lui ai offert, il y a quelques jours. Mon ami Pierre est passé également, il savait que je traînais par là. Il est venu m’offrir son propre bouquin car le mien, il l’a déjà lu… Et puis… plus rien ! Personne! Pas une signature. Pas le moindre autographe. Pas besoin de barrières de sécurité… La solitude l’auteur au moment de la dédicace est absolue. Belle expérience de modestie, s’il le fallait !
Heureusement, pour marquer l’importance de ma présence, Sa Majesté la Princesse Léa de Belgique se trouvait à mes côtés, elle aussi chargée de dédicacer un ouvrage sur le Prince Alexandre de Belgique. Nous avons devisé quelques instants sur la situation politique belge. Elle n’a pas d’avis sur la question et d’ailleurs n’a pas le droit d’en avoir. Quelques photographes sont passés, pour elle. J’ai fait quelques efforts pour me glisser sur la photo. Question de marquer pour la postérité, ce moment inoubliable. La preuve :
Heureusement, Radio France m’avait invité à passer chez eux, dédicacer mes ouvrages, mais cette fois de manière sonore et à disposition de tous les internautes de la planète.
Deux minutes trente pour chaque bouquin.
Expérience amusante que vous pouvez retrouver ici :
« Jean-Gabriel Carasso : Art, culture et éducation au cœur d’une passion » entretien avec Emile Lansman.
« Nos enfants ont-ils droit à l’art et à la culture » Editions de l’attribut.
A vos souris !