Les honneurs du MONDE

Publié le par JGC

Lancée en octobre 2007, la Contrelettre  de mission à la ministre de la culture intéresse (enfin) la presse. Après Europe1, voici que Le Monde  diffuse avec pertinence l'information dans son numéro daté du 1er février.
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L'"obligation de résultat" détournée
"Vous n'avez pas aimé la "lettre de mission" de Nicolas Sarkozy à Christine Albanel ? Ouvrez votre ordinateur et réécrivez-la... Jean-Gabriel Carasso, auteur d'un essai intitulé Nos enfants ont-ils droit à l'art et à la culture ? (éd. de L'Attribut, 2005), a eu cette idée en découvrant, il y a quelques mois, la feuille de route de l'Elysée qui pose le principe des "obligations de résultat" pour les scènes subventionnées, et demande à la ministre de la culture d'empêcher la "reconduction automatique des aides" de l'Etat. "J'ai imaginé Malraux lisant ce texte et démissionnant dans le quart d'heure", raconte ce militant de l'éducation artistique et directeur de l'association L'Oizeau rare. Il a commencé par corriger en rouge la missive du chef de l'Etat. Puis il a ouvert un blog (http://lacontrelettre.over-blog.com), où les internautes peuvent aussi apporter leur contribution (intégrée en bleu).

 

Ce qui donne un texte assez éloigné de l'original. Exemple : "La démocratisation culturelle, écrivait M. Sarkozy, c'est enfin veiller à ce que les aides publiques à la création favorisent une offre répondant aux attentes du public." Revue par les blogueurs, la phrase devient : "La démocratisation artistique et culturelle, c'est enfin veiller à ce que les aides publiques à la création, tout en tenant compte des attentes des publics, permettent un soutien clairement affirmé à la recherche, à l'innovation et aux formes de création les moins inféodées aux canons académiques ou aux productions strictement commerciales." Au 31 janvier, huit cent vingt-trois personnes avaient signé la contre-lettre, parmi lesquelles le comédien Robin Renucci, le compositeur Nicolas Frize, le directeur de Livre au centre, Alain Liévaux, le professeur Philippe Meirieu, le président de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne (PS), etc. Cette "contribution au débat" devrait intéresser le ministère de la culture. Son conseiller théâtre, Thierry Pariente, déclarait récemment, lors des Biennales internationales du spectacle à Nantes : "La lettre de M. Sarkozy, on peut l'interpréter, c'est un peu comme des didascalies", ces indications scéniques sur le jeu des acteurs fournies par l'auteur d'une pièce."
Clarisse Fabre

Publié dans ACTUALITES

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J
Bravo l'oizeau... les petites vagues de la contrelettre vont grossir !!!<br /> Il faut poursuivre cette analyse "critique" de la situation de la Culture et continuer à proposer des idées justes.<br /> Jean-Claude
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