Trompe l’œil…
Ce mercredi 30 janvier en Conseil des ministres, les ministres de la culture et de l’éducation nationale ont fait une communication commune sur l’éducation artistique et culturelle, suite aux conclusions apportées par le rapport d’Eric Gross en décembre dernier.
Il se confirme que l’enseignement de l’histoire des arts sera désormais obligatoire, que les pratiques artistiques se feront en dehors du temps scolaire, que des « volets artistiques et culturels » des projets d’écoles seront généralisés et que les formations devraient être développées, les musées nationaux devenant gratuits pour les enseignants. Enfin, tout cela se retrouvera sur un grand portail Internet…
Voici le communiqué.
Voici donc ce que l’on appelle une « priorité » présidentielle !
En vérité, cette opération en trompe l’œil masque, pour l’essentiel, une philosophie de l’éducation artistique principalement axées sur la consommation des œuvres et des institutions, l’espoir de voir ainsi se développer un public justifiant des efforts faits pour « la culture ».
Mais rien, en fait, sur ce qui nous semble essentiel, à savoir l’engagement des élèves dans de véritables projets artistiques et culturels, un développement du travail de groupe, une éducation à la créativité… donc une pédagogie renouvelée, ouverte, innovante. Bref, tout ce qui a fondé l’essentiel des expériences menées dans notre pays depuis bien des années.
C’est une proposition en trompe l’œil, qu’il convient de tenir pour telle !
Mieux, de dénoncer comme l’inverse de ce que propose le Forum permanent pour l’éducation artistique dans son Manifeste, ou encore ce groupe de gauchistes révolutionnaires qui a constitué la Commission Attali, qui indique dans sa première « décision fondamentale », l’importance de « la formation de la jeunesse à la prise de risque. »
Le lobby de l’histoire des arts, comme l’impératif de la rigueur budgétaire ont gagné cette bataille. Vous l’avez compris, le combat continue !
Il se confirme que l’enseignement de l’histoire des arts sera désormais obligatoire, que les pratiques artistiques se feront en dehors du temps scolaire, que des « volets artistiques et culturels » des projets d’écoles seront généralisés et que les formations devraient être développées, les musées nationaux devenant gratuits pour les enseignants. Enfin, tout cela se retrouvera sur un grand portail Internet…
Voici le communiqué.
Voici donc ce que l’on appelle une « priorité » présidentielle !
En vérité, cette opération en trompe l’œil masque, pour l’essentiel, une philosophie de l’éducation artistique principalement axées sur la consommation des œuvres et des institutions, l’espoir de voir ainsi se développer un public justifiant des efforts faits pour « la culture ».
Mais rien, en fait, sur ce qui nous semble essentiel, à savoir l’engagement des élèves dans de véritables projets artistiques et culturels, un développement du travail de groupe, une éducation à la créativité… donc une pédagogie renouvelée, ouverte, innovante. Bref, tout ce qui a fondé l’essentiel des expériences menées dans notre pays depuis bien des années.
C’est une proposition en trompe l’œil, qu’il convient de tenir pour telle !
Mieux, de dénoncer comme l’inverse de ce que propose le Forum permanent pour l’éducation artistique dans son Manifeste, ou encore ce groupe de gauchistes révolutionnaires qui a constitué la Commission Attali, qui indique dans sa première « décision fondamentale », l’importance de « la formation de la jeunesse à la prise de risque. »
Le lobby de l’histoire des arts, comme l’impératif de la rigueur budgétaire ont gagné cette bataille. Vous l’avez compris, le combat continue !