Quand l’esprit des affaires s’impose aux affaires de l’esprit.
Note d’humeur.
Je tourne un peu en ce moment, dans divers lieux, en Eure et Loir, en Rhône-Alpes, en Ile de France. J’essaie de saisir ce qui se dit, se qui se pense, se qui se craint à propos de la politique culturelle en cours. Et je tombe sur l’intervention de Jack Ralite au Sénat à propos du budget du ministère de la culture. Texte édifiant, nourri comme toujours chez l’auteur de nombreuses citations pertinentes. C’est lui qui trouve cette formule pour décrire la période : « L’esprit des affaires prétend s’imposer aux affaires de l’esprit. ». On ne peut mieux dire. Le texte est reproduit sur le site du Théâtre du Soleil. Allez-y !
Note de lecture.
Sur le conseil de mon ami Alain Lievaux, je viens de me plonger dans le livre de Christian Salmon «Strorytelling» (Editions de la découverte) Passionnante description de la maîtrise actuelle des « raconteurs d’histoire », dans le marketing, le management, la politique… Il fut un temps où l’important était la chose, l’objet, le produit. Puis, ce fut la marque, le logo, l’image. C’est aujourd’hui l’histoire, l’épopée, la fable qui importe, dans laquelle chacun est appelé à s’inscrire, à se reconnaître, à s’identifier. Cela vous rappelle quelque chose ?
Note de mémoire
Relater ici une expérience étonnante. Un soir récent, je regarde d’un œil discret le documentaire sur FR3 «Comme un juif en France », retraçant toute la période de la première moitié du XXè siècle, de l’affaire Dreyfus à la Shoah. Interviews, images d’archives se succèdent… jusqu’à ce meeting de 1933 organisé par la LICA (Ligue internationale contre l’antisémitisme) présidée à l’époque par Bernard Lecache. Images anciennes extraites des actualités cinématographiques. L’orateur est puissant, mais c’est une silhouette derrière lui qui m’attire : c’est mon père ! A peine vingt ans, il m’avait parlé quelques fois de son engagement, mais sans précisions. Or le voici, plein cadre, au cœur du combat politique. Retour saisissant de mémoire par l’image…
Mais d’où viennent exactement ces images ? Quelques recherches sur le net et je retrouve la documentaliste du film, puis le contact chez Gaumont archives… et voilà que sur mon ordinateur se lisent toutes les images du meeting en question. Vive le Net ! Vertigineux progrès de la technique.
Note d’actualité.
Aujourd’hui, visite d’Etat. Un petit croquis vaut mieux qu’un long discours.
Je tourne un peu en ce moment, dans divers lieux, en Eure et Loir, en Rhône-Alpes, en Ile de France. J’essaie de saisir ce qui se dit, se qui se pense, se qui se craint à propos de la politique culturelle en cours. Et je tombe sur l’intervention de Jack Ralite au Sénat à propos du budget du ministère de la culture. Texte édifiant, nourri comme toujours chez l’auteur de nombreuses citations pertinentes. C’est lui qui trouve cette formule pour décrire la période : « L’esprit des affaires prétend s’imposer aux affaires de l’esprit. ». On ne peut mieux dire. Le texte est reproduit sur le site du Théâtre du Soleil. Allez-y !
Note de lecture.
Sur le conseil de mon ami Alain Lievaux, je viens de me plonger dans le livre de Christian Salmon «Strorytelling» (Editions de la découverte) Passionnante description de la maîtrise actuelle des « raconteurs d’histoire », dans le marketing, le management, la politique… Il fut un temps où l’important était la chose, l’objet, le produit. Puis, ce fut la marque, le logo, l’image. C’est aujourd’hui l’histoire, l’épopée, la fable qui importe, dans laquelle chacun est appelé à s’inscrire, à se reconnaître, à s’identifier. Cela vous rappelle quelque chose ?
Note de mémoire
Relater ici une expérience étonnante. Un soir récent, je regarde d’un œil discret le documentaire sur FR3 «Comme un juif en France », retraçant toute la période de la première moitié du XXè siècle, de l’affaire Dreyfus à la Shoah. Interviews, images d’archives se succèdent… jusqu’à ce meeting de 1933 organisé par la LICA (Ligue internationale contre l’antisémitisme) présidée à l’époque par Bernard Lecache. Images anciennes extraites des actualités cinématographiques. L’orateur est puissant, mais c’est une silhouette derrière lui qui m’attire : c’est mon père ! A peine vingt ans, il m’avait parlé quelques fois de son engagement, mais sans précisions. Or le voici, plein cadre, au cœur du combat politique. Retour saisissant de mémoire par l’image…
Mais d’où viennent exactement ces images ? Quelques recherches sur le net et je retrouve la documentaliste du film, puis le contact chez Gaumont archives… et voilà que sur mon ordinateur se lisent toutes les images du meeting en question. Vive le Net ! Vertigineux progrès de la technique.
Note d’actualité.
Aujourd’hui, visite d’Etat. Un petit croquis vaut mieux qu’un long discours.