En hommage à l'infinie patience des éducateurs...
... ET DES ENSEIGNANTS EN GÉNÉRAL
(Pour se détendre avant une semaine mouvementée)
La sonnerie retentit, c'est l'heure de la sortie: un gamin de maternelle, grande section, demande de l'aide à sa maîtresse pour mettre ses bottes et, en effet, elles sont vraiment dures à enfiler.
Après avoir poussé, tiré, forcé dans tous les sens, les bottes sont chaussées et le gamin lui dit : "Elles sont à l'envers, maîtresse". La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s'aperçoit qu'en effet, les bottes sont à l'envers.
Bref : nouvelle galère pour les enlever. Elle réussit à garder son calme jusqu'à ce que les bottes soient rechaussées, aux bons pieds.
Et le gamin dit : « Maîtresse, c'est pas mes bottes ! »
À ce moment, elle fait un gros effort pour ne pas lui mettre une baffe, elle se calme et demande pourquoi il ne l'a pas dit avant. "Bon, allez, on les enlève". Et elle les enlève.
Le gamin poursuit: « C'est pas mes bottes, maîtresse, c'est celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les mettre." »
Là, elle a envie de hurler. Mais elle est enseignante, et la patience est la vertu cardinale de l'enseignante. Alors elle entreprend de lui re-re-remettre ses bottes. Pour finir, elle le met debout, lui enfile son manteau, son cache-nez et demande : « Où sont tes gants? »
Le gamin : « Pour pas les perdre, je les ai mis dans les bottes. »
Cette petite histoire m'est adressée par mon ami Jean, éducateur émérite, dans l'esprit des "Graines de crapule" de Fernad Deligny, dont il est beaucoup question ces temps-ci. A lire, toutes affaires cessantes, pour ceux qui ignorent ce classique !
(Pour se détendre avant une semaine mouvementée)
La sonnerie retentit, c'est l'heure de la sortie: un gamin de maternelle, grande section, demande de l'aide à sa maîtresse pour mettre ses bottes et, en effet, elles sont vraiment dures à enfiler.
Après avoir poussé, tiré, forcé dans tous les sens, les bottes sont chaussées et le gamin lui dit : "Elles sont à l'envers, maîtresse". La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s'aperçoit qu'en effet, les bottes sont à l'envers.
Bref : nouvelle galère pour les enlever. Elle réussit à garder son calme jusqu'à ce que les bottes soient rechaussées, aux bons pieds.
Et le gamin dit : « Maîtresse, c'est pas mes bottes ! »
À ce moment, elle fait un gros effort pour ne pas lui mettre une baffe, elle se calme et demande pourquoi il ne l'a pas dit avant. "Bon, allez, on les enlève". Et elle les enlève.
Le gamin poursuit: « C'est pas mes bottes, maîtresse, c'est celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les mettre." »
Là, elle a envie de hurler. Mais elle est enseignante, et la patience est la vertu cardinale de l'enseignante. Alors elle entreprend de lui re-re-remettre ses bottes. Pour finir, elle le met debout, lui enfile son manteau, son cache-nez et demande : « Où sont tes gants? »
Le gamin : « Pour pas les perdre, je les ai mis dans les bottes. »
Cette petite histoire m'est adressée par mon ami Jean, éducateur émérite, dans l'esprit des "Graines de crapule" de Fernad Deligny, dont il est beaucoup question ces temps-ci. A lire, toutes affaires cessantes, pour ceux qui ignorent ce classique !