Qui a dit ?
Pour l'école, maison de la culture
Dans le domaine des politiques culturelles, la vraie priorité, ce sera toujours l’enseignement artistique. Car c’est avec les jeunes que tout se joue. Si on ne leur donne pas le goût de la lecture, si on ne les rend pas curieux de ce qui est beau, si on ne les met pas en contact avec les grandes œuvres de la sensibilité et de l’esprit humain, si on ne leur transmet pas une culture commune, on les privera d’un trésor inestimable. Il ne s’agit pas d’expliquer simplement les œuvres d’art et d’apprendre leur histoire. Il faut aussi savoir les aimer, réconcilier le culturel et le cultivé, faire entrer la culture et l’art à l’école et dans les quartiers. Les collèges et les lycées devraient être des lieux de rencontre avec les artistes et des lieux de pratique artistique. Au moment où les technologies de l’information entrent dans les établissements scolaires, ces ressources matérielles et intellectuelles restent sous-utilisées, inaccessibles hors des heures de classe.
Dans cette action culturelle, l’école a beaucoup à donner aux territoires. Qu’elle soit un lieu ouvert, un lieu de ressource à l’usage de toute la population, à l’image de ce qu’est aujourd’hui une bibliothèque, un centre culturel, ou un équipement associatif. Il est dans la mission de l’école républicaine d’être une maison du citoyen, pour que n’importe lequel des citoyens puisse utiliser le CDI, les équipements, et mieux encore partager avec la communauté éducative le goût pour le savoir, l’innovation et la culture. Ainsi nos établissements participeraient-ils, de fait, à des réseaux de vie. Un lycée technologique peut servir de pépinière d’entreprise ; les établissements peuvent participer à la formation continue des salariés ; le savoir faire des établissements, en matière d’enseignement artistique et culturel, sont une formidable chance pour susciter des vocations et gagner à l’art et au spectacle des nouveaux publics. Il faut travailler à cette nouvelle donne. Les projets d’établissements, les contrats éducatifs locaux, ne sont en rien contradictoires dans leur principe avec une plus large place faite aux exigences éducatives territoriales.
Ce que nous voulons donc, c’est la culture à l’école et une école plus proche, plus ouverte à la population. Nous voulons lui donner toute sa dimension de chose publique, de maison républicaine, de maison de la « culture » dans toute la pluralité du mot. Voilà un beau projet pour le quinquennat !
La réponse est ici
Dans le domaine des politiques culturelles, la vraie priorité, ce sera toujours l’enseignement artistique. Car c’est avec les jeunes que tout se joue. Si on ne leur donne pas le goût de la lecture, si on ne les rend pas curieux de ce qui est beau, si on ne les met pas en contact avec les grandes œuvres de la sensibilité et de l’esprit humain, si on ne leur transmet pas une culture commune, on les privera d’un trésor inestimable. Il ne s’agit pas d’expliquer simplement les œuvres d’art et d’apprendre leur histoire. Il faut aussi savoir les aimer, réconcilier le culturel et le cultivé, faire entrer la culture et l’art à l’école et dans les quartiers. Les collèges et les lycées devraient être des lieux de rencontre avec les artistes et des lieux de pratique artistique. Au moment où les technologies de l’information entrent dans les établissements scolaires, ces ressources matérielles et intellectuelles restent sous-utilisées, inaccessibles hors des heures de classe.
Dans cette action culturelle, l’école a beaucoup à donner aux territoires. Qu’elle soit un lieu ouvert, un lieu de ressource à l’usage de toute la population, à l’image de ce qu’est aujourd’hui une bibliothèque, un centre culturel, ou un équipement associatif. Il est dans la mission de l’école républicaine d’être une maison du citoyen, pour que n’importe lequel des citoyens puisse utiliser le CDI, les équipements, et mieux encore partager avec la communauté éducative le goût pour le savoir, l’innovation et la culture. Ainsi nos établissements participeraient-ils, de fait, à des réseaux de vie. Un lycée technologique peut servir de pépinière d’entreprise ; les établissements peuvent participer à la formation continue des salariés ; le savoir faire des établissements, en matière d’enseignement artistique et culturel, sont une formidable chance pour susciter des vocations et gagner à l’art et au spectacle des nouveaux publics. Il faut travailler à cette nouvelle donne. Les projets d’établissements, les contrats éducatifs locaux, ne sont en rien contradictoires dans leur principe avec une plus large place faite aux exigences éducatives territoriales.
Ce que nous voulons donc, c’est la culture à l’école et une école plus proche, plus ouverte à la population. Nous voulons lui donner toute sa dimension de chose publique, de maison républicaine, de maison de la « culture » dans toute la pluralité du mot. Voilà un beau projet pour le quinquennat !
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