Premiers pas… en Sarkosie
1/ Un homme interroge une dame maghrébine place de l’Etoile, lors du passage du nouveau chef de l’Etat.
« Vous êtes là depuis longtemps ? »
« Je suis née ici »
« Je voulais dire… sur la place ! »
Ambiance !
2/ Lecture de la lettre de Guy Mocquet, jeune communiste assassiné à 17 ans… le jour de l’investiture du nouveau président. (Voir le point de vue de Philippe Meirieu)
Je m’interroge : qu’aurait fait en mai 68 ce fils de député communiste ? Je me souviens de débats sans fin avec les militants des Jeunesses communistes aux portes des usines Renault à Boulogne-Billancourt.
Il aurait été du côté de la révolte, sans aucun doute !
3/ A l’Elysée, journée d’investiture. La famille du président est arrivée « en troupe » (dixit Cécilia), « bousculant un peu le protocole ». Famille recomposée, deux fils d’un premier mariage pour lui, deux filles d’une première noce pour elle, et un enfant en commun.
Plus « bobo » et soixante-huitard que ça, tu meurs !
4/ 24 heures à peine après l’investiture, le gouvernement n’est pas encore nommé mais…
Cecilia et la famille se trouvent déjà au fort de Brégançon, gentilhommière réservée aux vacances présidentielles. Je suppose que Steevy, Rika Zaraï, Jean-Marie Bigard et Johnny y seront très rapidement invités. Vous avez aimé la croisière sur un yacht, vous adorerez les agapes au château !
5/ Le principe du journalisme, m’avait-on dit, c’est l’indépendance et l’objectivité. On apprend que la responsable du service politique du Point, qui avait couvert la campagne de Berluskozy, vient d’être nommée… chargée de communication à l’Elysée. Une de ses collègues, qui avait suivi celle de Ségolène Royal, aura la même fonction… à Matignon !
Vive l’Etat impartial et la république irréprochable !
6/ Enfin, on annonce un ministre porteur de sacs de riz au Quai d’Orsay. Bernard Kouchner ne se sentait pas « bien traité » par la gauche, il file à droite. Et nous, il nous traite comment ?
Où est-il l’auteur dramatique shakespearien qui nous racontera l’épidémie de retournement de vestes des députes centristes, des ex-socialistes, du penseur gauchiste ou de l’historien mitterrandiste ? Il y avait les « Judas », il y aura désormais les « Bessons » ou les « Kouchners ». La réalité dépasse la fiction !
Et moi, et moi, et moi ?
Atterré, mais pas à terre ! comme dit mon amie Kattel .
Heureux d’entendre hier soir Edwy Plenel rappeler avec force les acquis sociaux et culturels de mai 68. Heureux d’entendre qu’en prétendant vouloir « liquider » l’héritage de 68, Berluskosy ne fait que manifester la peur de son retour… qu’il provoquera probablement !
Mais l’histoire ne se répète pas. Demain est un autre jour !
Et si, paradoxalement, cette situation devenait une chance historique pour la Gauche de se reconstituer véritablement ?
« Je suis née ici »
« Je voulais dire… sur la place ! »
Ambiance !
2/ Lecture de la lettre de Guy Mocquet, jeune communiste assassiné à 17 ans… le jour de l’investiture du nouveau président. (Voir le point de vue de Philippe Meirieu)
Je m’interroge : qu’aurait fait en mai 68 ce fils de député communiste ? Je me souviens de débats sans fin avec les militants des Jeunesses communistes aux portes des usines Renault à Boulogne-Billancourt.
Il aurait été du côté de la révolte, sans aucun doute !
3/ A l’Elysée, journée d’investiture. La famille du président est arrivée « en troupe » (dixit Cécilia), « bousculant un peu le protocole ». Famille recomposée, deux fils d’un premier mariage pour lui, deux filles d’une première noce pour elle, et un enfant en commun.
Plus « bobo » et soixante-huitard que ça, tu meurs !
4/ 24 heures à peine après l’investiture, le gouvernement n’est pas encore nommé mais…
Cecilia et la famille se trouvent déjà au fort de Brégançon, gentilhommière réservée aux vacances présidentielles. Je suppose que Steevy, Rika Zaraï, Jean-Marie Bigard et Johnny y seront très rapidement invités. Vous avez aimé la croisière sur un yacht, vous adorerez les agapes au château !
5/ Le principe du journalisme, m’avait-on dit, c’est l’indépendance et l’objectivité. On apprend que la responsable du service politique du Point, qui avait couvert la campagne de Berluskozy, vient d’être nommée… chargée de communication à l’Elysée. Une de ses collègues, qui avait suivi celle de Ségolène Royal, aura la même fonction… à Matignon !
Vive l’Etat impartial et la république irréprochable !
6/ Enfin, on annonce un ministre porteur de sacs de riz au Quai d’Orsay. Bernard Kouchner ne se sentait pas « bien traité » par la gauche, il file à droite. Et nous, il nous traite comment ?
Où est-il l’auteur dramatique shakespearien qui nous racontera l’épidémie de retournement de vestes des députes centristes, des ex-socialistes, du penseur gauchiste ou de l’historien mitterrandiste ? Il y avait les « Judas », il y aura désormais les « Bessons » ou les « Kouchners ». La réalité dépasse la fiction !
Et moi, et moi, et moi ?
Atterré, mais pas à terre ! comme dit mon amie Kattel .
Heureux d’entendre hier soir Edwy Plenel rappeler avec force les acquis sociaux et culturels de mai 68. Heureux d’entendre qu’en prétendant vouloir « liquider » l’héritage de 68, Berluskosy ne fait que manifester la peur de son retour… qu’il provoquera probablement !
Mais l’histoire ne se répète pas. Demain est un autre jour !
Et si, paradoxalement, cette situation devenait une chance historique pour la Gauche de se reconstituer véritablement ?